Bonjour à tous,
Ce message s'adresse tant à vous qu'à moi.
J'ai eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont soutenu et donné de bons conseils sur le sujet.
Il y en a certains que vous retrouverez partout et d'autres que certains n'aiment pas entendre mais qui se sont pourtant révélés pour moi être des armes puissantes :
- faire du sport au moins 3 fois par semaines : le NOFAP accroît les performances sportives ( de grands boxeurs s’abstiennent de toute éjaculation plusieurs semaines avant un combat : ),
- prendre une douche froide de 5mn tous les jours (meilleur récupération de l’effort, accroissement de la testostérone) et en particulier quand l'envie se présente,
- éteindre tous les écrans avant 22h ce qui permet en outre de s'endormir plus facilement,
- à la place lire des livres stimulants comme l’Odyssée, Pensées pour moi même de Marc Aurèle,
- prier une fois par jour : remercier pour les grâces reçues (ne serait qu'un sourire, une belle fleur etc.), demander pardon pour les éventuels manquements, prier pour les intentions de ses proches, les siennes,
- faire régulièrement des randonnées de plusieurs jours : on est tellement harassé par le chemin, et subjugué par la beauté qui nous environne qu'on ne pense plus du tout à ça (lebanquierrandonneur.fr/no-fap-6-mois-en-randonnee...randonnee/ ),
- manger et boire sainement : limiter au maximum les glucides rapides dont l’alcool,
- jeûner ( ) en particulier quand l'envie revient afin de faire passer le besoin de nourriture avant celui des femmes (le jeûne intermittent accroit aussi les performances sportives).
- en cas de chute dire avec foi l'acte de contrition, se confesser le plus vite possible, et repartir à l'assaut immédiatement !
- se donner à fond dans son travail :
- parce que l’oisiveté est la mère de tous les vices,
- pour devenir de plus en plus autonome, gage de sécurité ce que les femmes recherchent.
- dormir beaucoup : c'est en étant fatigué que l'on chute le plus facilement,
- faire très attention aux films regardés : maintenant les scènes érotiques sont tellement suggestives qu’elles donnent envie d'en voir beaucoup plus,
- garder en tête que : " Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces." Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens, 10, 13 (AELF.org )
- s'entraîner à maîtriser ses pensées : ne pas s'imaginer nu avec une femme.
En appliquant tout ça j'ai tenu 3 ans et demi, mais j'ai fini par croire que j'étais désormais à l'abri. J'ai été orgueilleux et puis je suis retombé.
Denier conseil donc : toujours rester humble et vigilant.
En union de prières !
J'en aurai besoin les gars !
Ultreïa !!
Bonus :
- « On dirait que l’intelligence demande pour se manifester dans toute sa puissance, à la fois la présence des glandes sexuelles bien développées, et la répression temporaire de l’appétit sexuel.»
Dr Alexis Carrel, L’homme cet inconnu
- « La société pré-consumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux.»
Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes
- « Les auteurs attribuent avec raison à la continence de ces peuples durant leur jeunesse la vigueur de leur constitution et la multitude de leurs enfants. »
Rousseau, Émile
- « Tu es jeune et tu désires femme et enfant. Mais je te demande : Es-tu un homme qui ait le droit de désirer un enfant ? Es-tu le victorieux, vainqueur de lui-même, souverain des sens, maître de ses vertus ? C’est ce que je te demande. Ou bien ton vœu est-il le cri de la bête et de l'indigence ? »
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
- « Le monde pré-chrétien et non-chrétien, nous l'avons dit, souvent ne refusa pas le sexe, lui accorda même une valeur sacrée et mystique, mais fut très loin de voir en lui la seule voie offerte pour conférer un sens supérieur à la vie et pour mener l'homme au-delà de son individualité fermée, vers la transcendance. Pour atteindre ce but, la voie indiquée fut généralement celle de l'ascèse et du détachement, laquelle ne convient qu'à une minorité et suppose une qualification et une vocation particulières (du reste, on peut en dire autant des potentialités du sexe, lorsqu'on a en vue ce but supérieur). Celui qui suit cette voie doit naturellement se tenir éloigné du sexe et de la femme, qui sont pour lui un danger. Son précepte sera donc l'abstinence, non comme refoulement et « mortification de la chair », mais comme technique objective pour détacher la force profonde du sexe de son objet habituel et la mettre au service d'un autre but.»
Julius Evola, L'arc et la massue
- « Quand il te vient l'envie d'un plaisir, comme pour les autres sortes de représentations, prends garde de ne pas céder à sa violence : laisse reposer la chose et accorde-toi un délai, songe à ces deux instants : celui où tu goûteras le plaisir et celui où, après y avoir goûté, tu en auras le regret et t'insulteras toi-même tout bas. Oppose à cela la joie que tu éprouveras et les louanges que tu t'adresseras, si tu t'abstiens.»
Manuel d’Épictète
- « Quant au sexe, dans la mesure du possible, garde-toi pur jusqu'au mariage.»
Manuel d’Épictète
- « Une licence sexuelle débridée dompte les mâles et apporte des compensations à la disparition des autres libertés. »
Dominique Venner, Le Siècle de 1914
- « Il existait toute une suite de départements spéciaux qui s’occupaient, pour les prolétaires, de littérature, de musique, de théâtre et, en général, de délassement. Là, on produisait des journaux stupides qui ne traitaient presque entièrement que de sport, de crime et d’astrologie, de petits romans à cinq francs, des films juteux de sexualité, des chansons sentimentales composées par des moyens entièrement mécaniques sur un genre de kaléidoscope spécial appelé versificateur.
Il y avait même une sous-section entière – appelée, en novlangue, Pornosex – occupée à produire le genre le plus bas de pornographie. Cela s’expédiait en paquets scellés qu’aucun membre du Parti, à part ceux qui y travaillaient, n’avait le droit de regarder. »
Orwell, 1984
- La virilité spirituelle par-delà la lutte des sexes
Face à la supposée « féminisation de la société » se développe une forme notable de réaction : le machisme, qui opposerait à la « castration » ambiante des modes de vie rustres. En vérité, il n’y a là aucune affirmation : nous retrouvons dans le champ sexuel le type très moderne de l’homo reactus. La virilité consiste, comme le rappelle la Tradition, en une force intérieure.
À l’heure où prolifèrent les gender studies et dans un capitalisme où s’organise et s’instrumentalise la domination sans partage du désir, il convient d’en appeler à la science sacrée. Actualisée par l’école de la Tradition et la métaphysique du sexe de Julius Evola, elle permet de remonter aux principes solides d’une pensée globale sur les sexes. La Tradition enseigne que les sexes masculin et féminin ne sont pas strictement biologiques : ils constituent des principes polaires qui dirigent le psychisme, la place cosmique et l’être de chacun. Si des sociologues et écrivains n’hésitent plus à parler trop hâtivement d’une « féminisation de la société », c’est qu’ils oublient ce point que rappelle Julius Evola dans sa Métaphysique du sexe : « S’il est arbitraire de juger la femme en fonction de l’homme, ou vice versa lorsqu’on considère les sexes en eux-mêmes, ce jugement, en revanche, est légitime lorsqu’il s’agit des composantes ou dispositions de l’autre sexe qu’un homme ou une femme peut porter ou développer en soi. Dans ce cas, on est en effet en présence d’imperfections par rapport au type, d’une privation de la “forme”, de l’hybridisme qui spécifie un être incomplet ou dégénéré. » Cette dégénérescence est la cause même des déviations modernes, de sorte qu’il serait vain, dans une perspective virile, de juger le féminisme comme cause du déclin, alors qu’il n’est qu’un effet d’une dégradation de l’homme lui-même en général par rapport à son type directeur.
Il ne s’agit pas en effet d’opposer le principe masculin au principe féminin, comme le voudrait un certain machisme, ou l’inverse, comme le voudrait un certain féminisme, mais de chercher leur « union sans confusion », qui est bien au contraire la démarche propre de la virilité. C’est ainsi que l’on peut nettement observer une véritable subversion de la féminité elle-même à l’heure de la dite « féminisation ». Le féminin, qui est relatif selon Julius Evola « à la vie », c’est-à-dire au « changement, âme ou substance animatrice, substance maternelle du devenir », est spolié dans la société bourgeoise. Celle-ci brise la tendance proprement virile à leur union hiérarchisée et vise à leur séparation destructrice. Le changement est subverti par la mode et la croissance économique illimitée ; l’âme est subvertie par le sentimentalisme et la spiritualité « New Age » ; la substance est subvertie par les logiques marchandes de la réification des corps (GPA, société du spectacle, vulgarité commerciale) ; la féminité est subvertie par la haine très bourgeoise de la maternité ou par les logiques névrotiques et embourgeoisées de la violence domestique. Ce mouvement est donc double : il est celui d’une féminisation « déféminisatrice » de la société justifiée dans un processus général de « dévirilisation ».
Une exigeante éthique de complémentarité
La virilité consiste en effet en l’exigence de la conformité d’un type à ses principes directeurs. Dans cette perspective, « l’éthique traditionnelle demandait à l’homme et à la femme d’être toujours plus eux-mêmes, d’exprimer par des traits de plus en plus nets ce qui fait de l’un un homme, et de l’autre une femme », rappelle Julius Evola. Or, explique-t-il, ce qui est « typique du féminin cosmique » est « ce que les Grecs appelaient l’“hétérité”, à savoir l’hétérocentrisme ». Le féminin a donc son principe dans le masculin. C’est dans cette perspective qu’un certain Friedrich Nietzsche, un des maîtres à penser du métaphysicien Julius Evola, situe la féminité dans la logique du don « total de corps et d’Âme » (Le Gai savoir). L’ampleur du principe féminin dépend ainsi de l’exaltation du principe masculin, selon le mode crucial de l’union des complémentaires, de l’horizontalité féminine et de la verticalité masculine. Il ne va pas sans dire, en résumé, que le don féminin animateur ne va pas sans la haute exigence du contre-don masculin directeur : pour que la femme se donne, il faut que l’homme soit à la hauteur de ce don.
Ainsi, pour que le féminin aspire à se donner « totalement » — pour reprendre le terme nietzschéen — au masculin, encore faut-il que celui-ci soit disposé à recevoir tout aussi « totalement ». Une non-réception entraînerait une perte, et c’est cette perte qui, accumulée, conduit à la déchéance même du masculin dont lui seul est responsable. Julius Evola nous prévient : « Nous avons dénoncé la décadence de la femme moderne ; mais il ne faut pas oublier que le premier responsable de cette décadence, c’est l’homme. » Cette exigence d’une éthique virile du recevoir s’avère donc être des plus hautes, et elle condamne ainsi, par avance, toute dérive parodique et subversive de la virilité en machisme, qui détruit le principe masculin d’auto-détermination en hétéro-détermination réactive et infantile par rapport à un sexe féminin fantasmé. Le machisme est, dès lors, une excroissance dans un contexte d’embourgeoisement : Julius Evola parle à ce titre de l’état de l’homme « crustacé » propre à « l’homme occidental moderne ». Le crustacé, le macho, occidental et moderne, « est d’autant plus “dur” dans son comportement extérieur d’homme d’action, d’entrepreneur sans scrupules, qu’il est “mou” et inconsistant sur le plan de l’intériorité. » Une femme ne peut donc pas se dévouer à un macho, puisque ce qui le caractérise est l’état dégénéré de non-recevoir, comme, inversement, l’homme viril ne peut recevoir une femme si celle-ci manque à la logique féminine du don total de soi.
Dans la logique des sexes fondée sur le rapport complémentaire du don et du contre-don, le masculin apparaît donc comme le gond, principiel et directeur, autour duquel tournent tous les critères de normativité axiologique. C’est pourquoi la « revirilisation » de l’homme occidental peut seule sauver le masculin de sa chute, à rebours de toute tentative stérile de lutte contre un « féminisme » construit sur des biais dont il est lui-même le honteux responsable. L’homme doit ainsi retrouver par lui-même, en vertu du principe d’autonomie qui le caractérise, le chemin de la force intérieure et de la force extérieure. Cette première pierre est fondamentale et donne une raison d’être à la deuxième : si la force extérieure doit être, elle ne doit que refléter et exprimer l’ampleur de la force intérieure. C’est pourquoi la disposition à la réception masculine est l’exigeante condition de possibilité de l’effectivité du don féminin. Dans le symbolisme alchimique, l’équilibre parfait du soufre et du mercure se manifeste par la production du sel, comme l’a relevé René Guénon dans La Grande triade : la stabilité passe par la réunion harmonique du principe masculin et solaire, le soufre, et du principe féminin et lunaire, le Mercure. C’est l’équilibre qui doit être recherché, et cet équilibre est nécessairement irréductible à l’un ou l’autre des deux principes : le sel ici est le produit magique de la décantation spirituelle.
Le zèle intérieur, mesure de la virilité
La décantation spirituelle consiste chez Maître Eckhart en cet état de réception masculine que caractérise la simplicité spirituelle, humilité suprême que l’on atteint dans le détachement vis-à-vis des créatures et de l’ego, car, « pour recevoir et se remplir, il faut nécessairement être vide ». Maître Eckhart cite saint Augustin : « Fais le vide en toi, si tu veux être comblé ! Apprends à ne pas aimer, pour apprendre à aimer ! Détourne-toi pour te bien tourner ! » Cette difficulté suprême de l’amour, bien réelle, justifie le commandement du Christ, qui surpasse tous ceux de la Loi. Car ce commandement nécessite une disposition de recevoir, elle commande de faire le vide préalable de son ego lourd et de l’attachement aux créatures qui ferment l’effectivité d’un « oui » à la vie dans sa totalité.
La virilité consiste en un « zèle intérieur », qui est le seul vrai zèle, condition de possibilité de la volonté libre, forte, effective. Masculin est en effet synonyme de surnaturel : c’est pourquoi, souligne encore Julius Evola, « dans le symbolisme traditionnel, le principe surnaturel fut conçu comme “mâle”, celui de la nature et du devenir comme “femelle” ». Ce zèle est l’objet de la 21e pensée de Maître Eckhart. Le théologien mystique rhénan, dans ses Entretiens spirituels, place la réception au cœur du zèle intérieur. Pour que l’homme soit homme, il faut qu’il soit en même temps fils de Dieu, qui est le seul l’horizon surnaturel de l’homme. Pour acquérir ce zèle intérieur, « il faut apprendre à rester libre en pleine action » ; ainsi, « l’homme doit habituer son esprit à tendre vers ce but, et, tourné vers lui, ne jamais perdre de vue son intériorité ». Pour l’homme exercé, « l’extériorité des images n’est pas une extériorité ; car, pour l’homme intérieur toutes choses ont un mode d’être intérieur et divin ». C’est donc en immolant l’égoïsme séparatif et encombrant que l’homme peut gagner la paix intérieure et accueillir le don de la créature dans toute sa plénitude. Il pourra alors l’orienter vers le troisième terme de la relation amoureuse, qui seul fonde l’harmonie des deux pôles : Dieu. À celui-ci correspond, dans les différentes mythologies sacrées, l’Androgyne Primordial. Le sacré demeure ainsi la source authentique et l’ouverture signifiante du juste devenir des individus selon leur nature.
L’homme viril ne peut donc pas ne pas être spirituel : c’est précisément par la réalisation spirituelle, métaphysique, qu’il peut atteindre le type de l’homme viril. C’est en se conformant au Principe qu’il peut trouver son principe, sa nature propre, par laquelle il rend l’âme que lui confie la femme à l’arbre de vie. Hegel ne disait-il pas si justement que « l’homme n’est une fin en soi que par le divin qui est en lui » ? Ce zèle n’est donc assurément pas un état de fait, mais une exigence quasi sportive, un « zèle constant dans la plus haute progression » (Maître Eckhart). Lorsque Jésus-Christ disait donc à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13), il formulait ainsi la plus haute injonction. Celle, virile, du zèle intérieur consistant à s’efforcer de remonter dans l’union des complémentaires et la conjonction des opposés, comme un arbre travaillant dans le silence de sa croissance interne sa solidité imperturbable.
PHILITT
" Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié."
Marc, 1, 40-42
AELF.org
Ce message s'adresse tant à vous qu'à moi.
J'ai eu la chance de rencontrer des gens qui m'ont soutenu et donné de bons conseils sur le sujet.
Il y en a certains que vous retrouverez partout et d'autres que certains n'aiment pas entendre mais qui se sont pourtant révélés pour moi être des armes puissantes :
- faire du sport au moins 3 fois par semaines : le NOFAP accroît les performances sportives ( de grands boxeurs s’abstiennent de toute éjaculation plusieurs semaines avant un combat : ),
- prendre une douche froide de 5mn tous les jours (meilleur récupération de l’effort, accroissement de la testostérone) et en particulier quand l'envie se présente,
- éteindre tous les écrans avant 22h ce qui permet en outre de s'endormir plus facilement,
- à la place lire des livres stimulants comme l’Odyssée, Pensées pour moi même de Marc Aurèle,
- prier une fois par jour : remercier pour les grâces reçues (ne serait qu'un sourire, une belle fleur etc.), demander pardon pour les éventuels manquements, prier pour les intentions de ses proches, les siennes,
- faire régulièrement des randonnées de plusieurs jours : on est tellement harassé par le chemin, et subjugué par la beauté qui nous environne qu'on ne pense plus du tout à ça (lebanquierrandonneur.fr/no-fap-6-mois-en-randonnee...randonnee/ ),
- manger et boire sainement : limiter au maximum les glucides rapides dont l’alcool,
- jeûner ( ) en particulier quand l'envie revient afin de faire passer le besoin de nourriture avant celui des femmes (le jeûne intermittent accroit aussi les performances sportives).
- en cas de chute dire avec foi l'acte de contrition, se confesser le plus vite possible, et repartir à l'assaut immédiatement !
- se donner à fond dans son travail :
- parce que l’oisiveté est la mère de tous les vices,
- pour devenir de plus en plus autonome, gage de sécurité ce que les femmes recherchent.
- dormir beaucoup : c'est en étant fatigué que l'on chute le plus facilement,
- faire très attention aux films regardés : maintenant les scènes érotiques sont tellement suggestives qu’elles donnent envie d'en voir beaucoup plus,
- garder en tête que : " Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces." Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens, 10, 13 (AELF.org )
- s'entraîner à maîtriser ses pensées : ne pas s'imaginer nu avec une femme.
En appliquant tout ça j'ai tenu 3 ans et demi, mais j'ai fini par croire que j'étais désormais à l'abri. J'ai été orgueilleux et puis je suis retombé.
Denier conseil donc : toujours rester humble et vigilant.
En union de prières !
J'en aurai besoin les gars !
Ultreïa !!
Bonus :
- « On dirait que l’intelligence demande pour se manifester dans toute sa puissance, à la fois la présence des glandes sexuelles bien développées, et la répression temporaire de l’appétit sexuel.»
Dr Alexis Carrel, L’homme cet inconnu
- « La société pré-consumériste avait besoin d’hommes forts, donc chastes. La société de consommation a besoin au contraire d’hommes faibles, donc luxurieux.»
Pier Paolo Pasolini, Lettres luthériennes
- « Les auteurs attribuent avec raison à la continence de ces peuples durant leur jeunesse la vigueur de leur constitution et la multitude de leurs enfants. »
Rousseau, Émile
- « Tu es jeune et tu désires femme et enfant. Mais je te demande : Es-tu un homme qui ait le droit de désirer un enfant ? Es-tu le victorieux, vainqueur de lui-même, souverain des sens, maître de ses vertus ? C’est ce que je te demande. Ou bien ton vœu est-il le cri de la bête et de l'indigence ? »
Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
- « Le monde pré-chrétien et non-chrétien, nous l'avons dit, souvent ne refusa pas le sexe, lui accorda même une valeur sacrée et mystique, mais fut très loin de voir en lui la seule voie offerte pour conférer un sens supérieur à la vie et pour mener l'homme au-delà de son individualité fermée, vers la transcendance. Pour atteindre ce but, la voie indiquée fut généralement celle de l'ascèse et du détachement, laquelle ne convient qu'à une minorité et suppose une qualification et une vocation particulières (du reste, on peut en dire autant des potentialités du sexe, lorsqu'on a en vue ce but supérieur). Celui qui suit cette voie doit naturellement se tenir éloigné du sexe et de la femme, qui sont pour lui un danger. Son précepte sera donc l'abstinence, non comme refoulement et « mortification de la chair », mais comme technique objective pour détacher la force profonde du sexe de son objet habituel et la mettre au service d'un autre but.»
Julius Evola, L'arc et la massue
- « Quand il te vient l'envie d'un plaisir, comme pour les autres sortes de représentations, prends garde de ne pas céder à sa violence : laisse reposer la chose et accorde-toi un délai, songe à ces deux instants : celui où tu goûteras le plaisir et celui où, après y avoir goûté, tu en auras le regret et t'insulteras toi-même tout bas. Oppose à cela la joie que tu éprouveras et les louanges que tu t'adresseras, si tu t'abstiens.»
Manuel d’Épictète
- « Quant au sexe, dans la mesure du possible, garde-toi pur jusqu'au mariage.»
Manuel d’Épictète
- « Une licence sexuelle débridée dompte les mâles et apporte des compensations à la disparition des autres libertés. »
Dominique Venner, Le Siècle de 1914
- « Il existait toute une suite de départements spéciaux qui s’occupaient, pour les prolétaires, de littérature, de musique, de théâtre et, en général, de délassement. Là, on produisait des journaux stupides qui ne traitaient presque entièrement que de sport, de crime et d’astrologie, de petits romans à cinq francs, des films juteux de sexualité, des chansons sentimentales composées par des moyens entièrement mécaniques sur un genre de kaléidoscope spécial appelé versificateur.
Il y avait même une sous-section entière – appelée, en novlangue, Pornosex – occupée à produire le genre le plus bas de pornographie. Cela s’expédiait en paquets scellés qu’aucun membre du Parti, à part ceux qui y travaillaient, n’avait le droit de regarder. »
Orwell, 1984
- La virilité spirituelle par-delà la lutte des sexes
Face à la supposée « féminisation de la société » se développe une forme notable de réaction : le machisme, qui opposerait à la « castration » ambiante des modes de vie rustres. En vérité, il n’y a là aucune affirmation : nous retrouvons dans le champ sexuel le type très moderne de l’homo reactus. La virilité consiste, comme le rappelle la Tradition, en une force intérieure.
À l’heure où prolifèrent les gender studies et dans un capitalisme où s’organise et s’instrumentalise la domination sans partage du désir, il convient d’en appeler à la science sacrée. Actualisée par l’école de la Tradition et la métaphysique du sexe de Julius Evola, elle permet de remonter aux principes solides d’une pensée globale sur les sexes. La Tradition enseigne que les sexes masculin et féminin ne sont pas strictement biologiques : ils constituent des principes polaires qui dirigent le psychisme, la place cosmique et l’être de chacun. Si des sociologues et écrivains n’hésitent plus à parler trop hâtivement d’une « féminisation de la société », c’est qu’ils oublient ce point que rappelle Julius Evola dans sa Métaphysique du sexe : « S’il est arbitraire de juger la femme en fonction de l’homme, ou vice versa lorsqu’on considère les sexes en eux-mêmes, ce jugement, en revanche, est légitime lorsqu’il s’agit des composantes ou dispositions de l’autre sexe qu’un homme ou une femme peut porter ou développer en soi. Dans ce cas, on est en effet en présence d’imperfections par rapport au type, d’une privation de la “forme”, de l’hybridisme qui spécifie un être incomplet ou dégénéré. » Cette dégénérescence est la cause même des déviations modernes, de sorte qu’il serait vain, dans une perspective virile, de juger le féminisme comme cause du déclin, alors qu’il n’est qu’un effet d’une dégradation de l’homme lui-même en général par rapport à son type directeur.
Il ne s’agit pas en effet d’opposer le principe masculin au principe féminin, comme le voudrait un certain machisme, ou l’inverse, comme le voudrait un certain féminisme, mais de chercher leur « union sans confusion », qui est bien au contraire la démarche propre de la virilité. C’est ainsi que l’on peut nettement observer une véritable subversion de la féminité elle-même à l’heure de la dite « féminisation ». Le féminin, qui est relatif selon Julius Evola « à la vie », c’est-à-dire au « changement, âme ou substance animatrice, substance maternelle du devenir », est spolié dans la société bourgeoise. Celle-ci brise la tendance proprement virile à leur union hiérarchisée et vise à leur séparation destructrice. Le changement est subverti par la mode et la croissance économique illimitée ; l’âme est subvertie par le sentimentalisme et la spiritualité « New Age » ; la substance est subvertie par les logiques marchandes de la réification des corps (GPA, société du spectacle, vulgarité commerciale) ; la féminité est subvertie par la haine très bourgeoise de la maternité ou par les logiques névrotiques et embourgeoisées de la violence domestique. Ce mouvement est donc double : il est celui d’une féminisation « déféminisatrice » de la société justifiée dans un processus général de « dévirilisation ».
Une exigeante éthique de complémentarité
La virilité consiste en effet en l’exigence de la conformité d’un type à ses principes directeurs. Dans cette perspective, « l’éthique traditionnelle demandait à l’homme et à la femme d’être toujours plus eux-mêmes, d’exprimer par des traits de plus en plus nets ce qui fait de l’un un homme, et de l’autre une femme », rappelle Julius Evola. Or, explique-t-il, ce qui est « typique du féminin cosmique » est « ce que les Grecs appelaient l’“hétérité”, à savoir l’hétérocentrisme ». Le féminin a donc son principe dans le masculin. C’est dans cette perspective qu’un certain Friedrich Nietzsche, un des maîtres à penser du métaphysicien Julius Evola, situe la féminité dans la logique du don « total de corps et d’Âme » (Le Gai savoir). L’ampleur du principe féminin dépend ainsi de l’exaltation du principe masculin, selon le mode crucial de l’union des complémentaires, de l’horizontalité féminine et de la verticalité masculine. Il ne va pas sans dire, en résumé, que le don féminin animateur ne va pas sans la haute exigence du contre-don masculin directeur : pour que la femme se donne, il faut que l’homme soit à la hauteur de ce don.
Ainsi, pour que le féminin aspire à se donner « totalement » — pour reprendre le terme nietzschéen — au masculin, encore faut-il que celui-ci soit disposé à recevoir tout aussi « totalement ». Une non-réception entraînerait une perte, et c’est cette perte qui, accumulée, conduit à la déchéance même du masculin dont lui seul est responsable. Julius Evola nous prévient : « Nous avons dénoncé la décadence de la femme moderne ; mais il ne faut pas oublier que le premier responsable de cette décadence, c’est l’homme. » Cette exigence d’une éthique virile du recevoir s’avère donc être des plus hautes, et elle condamne ainsi, par avance, toute dérive parodique et subversive de la virilité en machisme, qui détruit le principe masculin d’auto-détermination en hétéro-détermination réactive et infantile par rapport à un sexe féminin fantasmé. Le machisme est, dès lors, une excroissance dans un contexte d’embourgeoisement : Julius Evola parle à ce titre de l’état de l’homme « crustacé » propre à « l’homme occidental moderne ». Le crustacé, le macho, occidental et moderne, « est d’autant plus “dur” dans son comportement extérieur d’homme d’action, d’entrepreneur sans scrupules, qu’il est “mou” et inconsistant sur le plan de l’intériorité. » Une femme ne peut donc pas se dévouer à un macho, puisque ce qui le caractérise est l’état dégénéré de non-recevoir, comme, inversement, l’homme viril ne peut recevoir une femme si celle-ci manque à la logique féminine du don total de soi.
Dans la logique des sexes fondée sur le rapport complémentaire du don et du contre-don, le masculin apparaît donc comme le gond, principiel et directeur, autour duquel tournent tous les critères de normativité axiologique. C’est pourquoi la « revirilisation » de l’homme occidental peut seule sauver le masculin de sa chute, à rebours de toute tentative stérile de lutte contre un « féminisme » construit sur des biais dont il est lui-même le honteux responsable. L’homme doit ainsi retrouver par lui-même, en vertu du principe d’autonomie qui le caractérise, le chemin de la force intérieure et de la force extérieure. Cette première pierre est fondamentale et donne une raison d’être à la deuxième : si la force extérieure doit être, elle ne doit que refléter et exprimer l’ampleur de la force intérieure. C’est pourquoi la disposition à la réception masculine est l’exigeante condition de possibilité de l’effectivité du don féminin. Dans le symbolisme alchimique, l’équilibre parfait du soufre et du mercure se manifeste par la production du sel, comme l’a relevé René Guénon dans La Grande triade : la stabilité passe par la réunion harmonique du principe masculin et solaire, le soufre, et du principe féminin et lunaire, le Mercure. C’est l’équilibre qui doit être recherché, et cet équilibre est nécessairement irréductible à l’un ou l’autre des deux principes : le sel ici est le produit magique de la décantation spirituelle.
Le zèle intérieur, mesure de la virilité
La décantation spirituelle consiste chez Maître Eckhart en cet état de réception masculine que caractérise la simplicité spirituelle, humilité suprême que l’on atteint dans le détachement vis-à-vis des créatures et de l’ego, car, « pour recevoir et se remplir, il faut nécessairement être vide ». Maître Eckhart cite saint Augustin : « Fais le vide en toi, si tu veux être comblé ! Apprends à ne pas aimer, pour apprendre à aimer ! Détourne-toi pour te bien tourner ! » Cette difficulté suprême de l’amour, bien réelle, justifie le commandement du Christ, qui surpasse tous ceux de la Loi. Car ce commandement nécessite une disposition de recevoir, elle commande de faire le vide préalable de son ego lourd et de l’attachement aux créatures qui ferment l’effectivité d’un « oui » à la vie dans sa totalité.
La virilité consiste en un « zèle intérieur », qui est le seul vrai zèle, condition de possibilité de la volonté libre, forte, effective. Masculin est en effet synonyme de surnaturel : c’est pourquoi, souligne encore Julius Evola, « dans le symbolisme traditionnel, le principe surnaturel fut conçu comme “mâle”, celui de la nature et du devenir comme “femelle” ». Ce zèle est l’objet de la 21e pensée de Maître Eckhart. Le théologien mystique rhénan, dans ses Entretiens spirituels, place la réception au cœur du zèle intérieur. Pour que l’homme soit homme, il faut qu’il soit en même temps fils de Dieu, qui est le seul l’horizon surnaturel de l’homme. Pour acquérir ce zèle intérieur, « il faut apprendre à rester libre en pleine action » ; ainsi, « l’homme doit habituer son esprit à tendre vers ce but, et, tourné vers lui, ne jamais perdre de vue son intériorité ». Pour l’homme exercé, « l’extériorité des images n’est pas une extériorité ; car, pour l’homme intérieur toutes choses ont un mode d’être intérieur et divin ». C’est donc en immolant l’égoïsme séparatif et encombrant que l’homme peut gagner la paix intérieure et accueillir le don de la créature dans toute sa plénitude. Il pourra alors l’orienter vers le troisième terme de la relation amoureuse, qui seul fonde l’harmonie des deux pôles : Dieu. À celui-ci correspond, dans les différentes mythologies sacrées, l’Androgyne Primordial. Le sacré demeure ainsi la source authentique et l’ouverture signifiante du juste devenir des individus selon leur nature.
L’homme viril ne peut donc pas ne pas être spirituel : c’est précisément par la réalisation spirituelle, métaphysique, qu’il peut atteindre le type de l’homme viril. C’est en se conformant au Principe qu’il peut trouver son principe, sa nature propre, par laquelle il rend l’âme que lui confie la femme à l’arbre de vie. Hegel ne disait-il pas si justement que « l’homme n’est une fin en soi que par le divin qui est en lui » ? Ce zèle n’est donc assurément pas un état de fait, mais une exigence quasi sportive, un « zèle constant dans la plus haute progression » (Maître Eckhart). Lorsque Jésus-Christ disait donc à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13), il formulait ainsi la plus haute injonction. Celle, virile, du zèle intérieur consistant à s’efforcer de remonter dans l’union des complémentaires et la conjonction des opposés, comme un arbre travaillant dans le silence de sa croissance interne sa solidité imperturbable.
PHILITT
" Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié."
Marc, 1, 40-42
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