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Il y a 1 an
700j
middle_boy en abstinence depuis 700 jours :
Abstinence n°1 | Mode EXTREM
[J 700] Voilà ça fait bientôt plus de 2 ans sans porno comme je disais il y a un jour. En 576 jours j'ai eu une rechute de masturbation, une fois, sur juillet 2022, sans support.
Ca fait plus d'un an qu'on est dans notre maison ma femme et moi.

Je suis sur le forum porno dépendance, je pointe sur stopfap, je fais des réunions distanciels pour la dépendance sexuelle (même si la j’ai fréné), j’ai été faire une réunion annuelle des dépendant sexuelle, je fais des réunions distanciels pour la dépression, Je vois un psy chaque mois, j’ai dis au 2/3 mon problème à ma femme, je prends des prod’ par le psy. Bref, je pense pas pouvoir faire beaucoup plus. A part avancer sur le travail des 12 étapes.

Je voulais partagé ou j'en étais l’autre jour, mais le vendredi a été compliqué.

On va quand même le faire …

=> Les points positifs :
+Que se soit le porn ou le fap, ça me dis plus rien. J’ai même plus de geste réflexe avec le fap quand ça va pas bien.
+J’aime plus ma femme qu’avant, mais vraiment plus. Je sais pas pourquoi je la trouve plus désirable en tout point. J’aime ce qu’elle est, pour ce qu’elle est.
+Même si je regrette qu’elle prenne moins soin d’elle ces derniers mois et que parfois ça m’agace (aussi sur le plan de la santé d’ailleurs), je la trouve pourtant curieusement beaucoup plus jolie, plus belle, avec de plus belle forme. Pourtant rien n’a changé. Ce que je lisais sur l’influence du porno était donc bien vrai.
+Nos rapports sexuels ne sont plus poluer par des images liées aux pornos, ni par des fantasmes. En faite je lui fais l’amour uniquement parce que je l’aime et que j’ai une attirance pour elle importante. Je sais pas si c’est vraiment claire comme explication.
+Nos rapport dures plus longtemps, j’ai moins l’impression d’être dans une éjaculation précoce.
+J’ai moins d’exigence par rapport à nos rapports, vue que je ne suis plus dans les fantasmes sans fin. Même si parfois notre fréquence basse me soule, 3 rapports en moyenne par mois, y a rien à faire j’ai toujours plus envie qu’elle.
+Je m’excuse plus qu’avant quand je dépasse les bornes, et laisse moins de temps passé.
+Je fais des choses pour autrui parfois, et je n’attends rien en retour. J’aide autant que je peux mes collègues aux travails
+Mes rapports aux travails sont plus seins avec mes collègues, disons que je pense avoir des bons rapports avec la plupart, même si on peut pas être aimer par tout le monde, et c’est pas grave.
+Je suis moins dans le resentit, la colère envers autrui. En tout cas j’essaye.
+Je suis moins borderline en voiture, je fais vachement plus de geste de courtoisie automobile, etc. Ayant par le passé était au tribunal, c’est un progrès…
+C’est devenue plus un automatisme de faire attention à mes regards dans la rue, pas seulement pour le coté fantasme, mais aussi pour le coté phobie sociale.
+J’arrive doucement à reprendre des activités en dehors du travail, comme m’occuper de certaine tache ménagère pénible, m’occuper de travaux dans l’habitat, réparer mes veilles caisses, etc. Mais parfois ça reste compliqué.
+Je fais vachement d’effort sociaux
+J’ai moins d’attentes, d’exigences des autres.

=> Les points négatifs :
-Je me déteste toujours autant
-J’ai parfois encore des comportements de personnalité évitante, même si c’est rare par rapport à avant, parfois je suis genre en panique complet quand quelque chose me met mal allaise. Pourtant dieu c’est que j’y travaille.
-J’ai une phobie sociale importante, j’évite les endroits où y a trop de monde, j’évite en générale les soirées genre concert en ville (on m’en a proposé un se soir par exemple, j’ai décliné, car je sais que c’est juste pas possible pour moi). Pour donner un exemple il y a quelques mois, j’ai pas pu dire bonjour à la marrier dans un marriage d’un collègue ou je connaissais pourtant plusieurs personnes au vin d’honneur, car j’étais complet en panique dans la salle, alors que y avait aucune raison de cela. Y a fallue que je sorte de la salle pour arrêter de trembler.
-Il m’arrive encore d’avoir des comportements de personne borderline. Par exemple rouler vite, trop vite. M’énerver de façon disproportionné par rapport à quelque chose. C’est arrivé la semaine dernière, et à chaque fois je suis obligé de m’exusé.
- Je suis dépressif, et je n’ai pas vraiment l’impression de sortir de ça, y a des jours/semaines mieux, d’autre moins.. Je n’arrive pas à gérer par moment. Je suis un psychologue, je prends des antidépresseur. Je pense encore à me tuer, mais y a des jours où j’y pense pas. C’est une forme de progrès dira t’on…. Mais j’ai toujours ses pensées.
-Je suis extrément fatigué tout le temps ! Y a même des samedi ou j’arrive à rien faire de la journée. Je me couche c’est 9h/10 du soir, je me relève, 12h après par exemple.
Les médicaments pour dormir parfois ne suffissent pas, certaine nuit je me relève tellement je dors pas.
J’ai été voir le toubib pour faire une prise de sang, mais je sais déjà que y aura probablement rien.
-Je n’ai pas retrouvé le bonheur d’il y a 10 ans. Putein que j’étais heureux avec ma femme, mes relations sociales était convenables, j’avais réussi a arrêter le porno, mais pas le fap malheureusement. Mais on ne retour pas en arrière, ça je l’ai accepté.
-La mort sociale était tellement réelle chez moi, que je ne supporte plus en générale les gens à force, je fais des efforts, et comme je vois que sa sert à pas grand-chose, ils finissent par me sortir par les yeux. Ma femme veut plus faire les courses avec moi, car à chaque fois c’est au pas de charge.
-J’ai toujours une réputation de merde, et dès que les gens connaissent ma réputation, la plupart me tourne le dos, ne me dissent plus bonjour, m’ignore, me regard avec inquiètude/mépris/moquerie, ou rigole carrément au choix.
-J’ai bien compris que je faisais plus partie de la société, que je n’ai pas droit à de vie sociale, et à de véritable interaction.
-La princiale raison pour laquel je veux pas d’enfant, c’est parce que j’ai une réputation de pervers, et que je veux pas qu’ils subissent ça. Du coup j’ai une pression de plus en plus importante de la belle famille et des collègues par rapports à la paternité. Et ça me soule.
Et j’ai pas envie d’avoir d’enfant si demain je me fous en l’air, c’est juste pas envisageable.
Et je suis pas en paix avec moi-même, j’ai rien accomplie, alors qu’est se que je vais bien pouvoir lui apprendre. Et je suis juste trop focher aussi, et toute façon je crois pas qu’il y aura un avenir pour eux dans quelques années.
Et d’un coté ça me soule de pas faire d’enfant pour ces raisons.
-Je ne sors quasi pas de chez moi, j’ai peu d’interaction dans mon lieu de vie, j’évite les sorties club automobile ancienne de mon coin, je vais plus les brocantes, etc. Bref, je fais quasi plus rien.
-Je fais parfois pleureur ma femme. J’ai fais pleurer ma femme, et même si je me suis excusé le soir, c’est pas vraiment excusable. J’ai beau faire tous les efforts du monde, dès que les gens savent pour ma réputation de merde, ils finissent par me tourner le dos, et c’est juste invivable. Je reste enfermé chez moi. Parfois j’ai l’impression de me forcer à jouer un rôle d’un gars qui vie dans un monde de bisounours ou tout le monde il est gentil, tout le monde il est sympa, mais c’est pas le cas.
Je lui ai dis hier après midi que tout le monde commençais à me faire chier, que sa servait à rien que je fasse des efforts pour les autres, que bientôt je me tuerais, comme ça vous serez bien débarrassé de moi, vous serez tranquille.

Pour le petit dernier on en a reparlé hier soir est il en ressort :
#Je lui ai dis que je lui faisais du mal psychologiquement à dire que je veux me foutre en l’air, et que je me hais, que je me déteste :
1. Qu’une des solutions était qu’on se sépare, et que moi je parte loin d’ici. Elle ne veut pas qu’on se sépare.
2. Qu’on déménage loin, qu’on change de lieu de vie, qu’on reparte à zéro d’ici quelques années. Mais aujourd’hui c’est impossible, sa mère est une adulte handicapé, son parrain aussi, et moi mon père est un stade avancée dans sa maladie dégénérative et ma mère pourra pas faire seule face. Ils ont besoin de moi.
3. Qu’on va aller voir le psy ensemble. Et qu’on décidera si je dois dire à ma femme ce que je voulais pas lui dire me concernant, pour la protégé de tout cela. Car il est claire que au bout de plus de 5 ans, j’arrive à la protéger de plus rien du tout. Mais peut être qu’après ça elle voudra me quitter, ou que cela lui fera trop de mal. Et d’un coté ça fait plusieurs fois que la notion « on a droit de savoir à qui l’on vie » ressort dans certain échange que j’ai avec la communauté des dépendants/dépressifs.


J’oublie peut-être des choses (c’est même probable). Mais c’est un condensé de ce qu’apporte le sevrage, les changements de certain comportement, mais bien sur cela ne règle pas tout. Ce n’est pas magique.

P.S. : Désolé par avance pour les fautes, et autres, je me suis qu’a moitié relue.
Pointage édité il y a 1 an
Réunion DA

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