Je livre mon témoignage pour 2 raisons
1) s'il peut aider les jeunes (nombreux ici) à se rendre compte à quelle merde ils peuvent échapper, et à leur éviter de vivre l'enfer intérieur que j'ai vécu, c'est une bonne chose
2) si certains désespèrent, soyez confiants, on peut s'en sortir à tout âge, même après des décennies de porn, j'en suis la preuve vivante.
Bon courage à toutes et tous !
J'étais un enfant timide, innocent, voire un premier, le genre "premier de la classe"' coincé
j'ai commencé sans le savoir à me masturber très jeune (avant 10 ans), je me frottais sur un oreiller sous mon bas-ventre avant de m'endormir en imaginant que je faisais du cheval. rien de sexuel, mais c'est devenu une habitude.
Avec ma timldité, le fap est devenu compulsif à l'adolescence, souvent seul (enfant unique) j'y passais parfois des heures.
j'ai vu mon premier porno à 19 ans, dans une salle spécialisée (il n'y avait pas internet en 1980...), entraîné par des potes de prépa qui disaient "il faut voir un porno une fois dans sa vie pour devenir un homme"
j'ai été fasciné par ces scènes que je trouvais à la fois dégoûtantes, et excitantes...
jusqu'en 2000, le porno est resté épisodique, car difficile d'accès. En couple depuis plus de 10 ans, je n'en parlais pas, je vivais ces pulsions secrètement. La dégringolade a commencé avec internet et l'accès facile.
Dégoûté par l'image de la femme que véhiculait le porno, je me suis rabattu sur des films gay, fasciné par les scènes à la fois violentes et intimes. Il y avait un côté animal dans les scènes de sexe entre gars. j'en suis même venu à essayer des rencontres alors que je ne me sens pas homo, mais pour ce côté "jeu" entre gars. C'était la revanche de l'enfant timide, "regardez les prouesses sexuelles dont je suis capable" - un engrenage infernal, car, étant sportif en bonne condition, je "plaisais" dans ce monde du libertinage - en fait seul mon corps et mes attributs plaisaient- Dieu merci, je me suis protégé, je n'ai pas chopé de maladie, et je n'ai pas brisé mon couple (nous avons fêté nos 31 ans de vie commune pendant le confinement) et ma famille. Je ressens aujourd'hui une profonde honte et dégoût pour cela. J'ai démarré en 2015 une thérapie pour m'en sortir. Cela m'a appris à me connaitre, à comprendre le mécanisme qui m'avait conduit à cette lente déchéance, et surtout à être indulgent avec moi-même, à voir que dans ma vie il n'y avait pas que ces horreurs, mais plein de belles choses aussi, que j'étais capable de donner du bonheur à mes proches....mais je n'arrivais pas à me détacher de ce monde.
J'ai pris une semaine de recul et de solitude en février, et le déclic s'est fait sur un texte très ancien (de la bible) dont j'ai compris le sens allégorique et actuel: en gros, j'ai la responsabilité d'exercer ma volonté pour choisir entre 2 voies:
- la voie du bonheur, qui passe simplement par la vie en goûtant les joies de l'instant présent, en donnant et recevant du bonheur à ses proches, en affrontant les difficultés de la vie sans les fuir
- la voie du malheur, qui est de fuir la réalité en s'abrutissant dans le monde du porn et du libertinage
En revoyant toutes les belles choses vécues en famille depuis 30 ans, en voyant le bien dont je suis capable, j'ai été pris d'une grande joie, et j'ai détruit tous les comptes sur lesquels j'étais inscrit (sites de libertinage, ou de videos x)
J'ai tenu 120 jours sans fap ni porn, en couple avec ma compagne durant le confinement. J'ai redécouvert les calins, la tendresse, l'amour simple à 2....
Quelques petits craquages sur le porn fin juin m'ont alerté. J'ai regardé "pour voir si j'étais guéri" et j'ai compris le piège
Suite au dernier craquage en juillet, j'ai découvert ce site et je m'y tiens. Très important pour moi la solidarité entre abstinents.
Ma priorité c'est plus jamais de porn
Concernant le fap, je m'autorise (une fois par semaine maxi), un fap rapide, dans les périodes tendues où nous ne sommes pas disponibles ma compagne et moi pour du sexe à 2....c'est un pis aller...Mais je me dis que tant que le fap reste isolé et non compulsif ça peut aider à tenir pour le no porn
Ma rechute en juin c'est je pense parce que je voulais tout arrêter (porn et fap) en même temps
Vous savez tout! bon courage à vous
1) s'il peut aider les jeunes (nombreux ici) à se rendre compte à quelle merde ils peuvent échapper, et à leur éviter de vivre l'enfer intérieur que j'ai vécu, c'est une bonne chose
2) si certains désespèrent, soyez confiants, on peut s'en sortir à tout âge, même après des décennies de porn, j'en suis la preuve vivante.
Bon courage à toutes et tous !
J'étais un enfant timide, innocent, voire un premier, le genre "premier de la classe"' coincé
j'ai commencé sans le savoir à me masturber très jeune (avant 10 ans), je me frottais sur un oreiller sous mon bas-ventre avant de m'endormir en imaginant que je faisais du cheval. rien de sexuel, mais c'est devenu une habitude.
Avec ma timldité, le fap est devenu compulsif à l'adolescence, souvent seul (enfant unique) j'y passais parfois des heures.
j'ai vu mon premier porno à 19 ans, dans une salle spécialisée (il n'y avait pas internet en 1980...), entraîné par des potes de prépa qui disaient "il faut voir un porno une fois dans sa vie pour devenir un homme"
j'ai été fasciné par ces scènes que je trouvais à la fois dégoûtantes, et excitantes...
jusqu'en 2000, le porno est resté épisodique, car difficile d'accès. En couple depuis plus de 10 ans, je n'en parlais pas, je vivais ces pulsions secrètement. La dégringolade a commencé avec internet et l'accès facile.
Dégoûté par l'image de la femme que véhiculait le porno, je me suis rabattu sur des films gay, fasciné par les scènes à la fois violentes et intimes. Il y avait un côté animal dans les scènes de sexe entre gars. j'en suis même venu à essayer des rencontres alors que je ne me sens pas homo, mais pour ce côté "jeu" entre gars. C'était la revanche de l'enfant timide, "regardez les prouesses sexuelles dont je suis capable" - un engrenage infernal, car, étant sportif en bonne condition, je "plaisais" dans ce monde du libertinage - en fait seul mon corps et mes attributs plaisaient- Dieu merci, je me suis protégé, je n'ai pas chopé de maladie, et je n'ai pas brisé mon couple (nous avons fêté nos 31 ans de vie commune pendant le confinement) et ma famille. Je ressens aujourd'hui une profonde honte et dégoût pour cela. J'ai démarré en 2015 une thérapie pour m'en sortir. Cela m'a appris à me connaitre, à comprendre le mécanisme qui m'avait conduit à cette lente déchéance, et surtout à être indulgent avec moi-même, à voir que dans ma vie il n'y avait pas que ces horreurs, mais plein de belles choses aussi, que j'étais capable de donner du bonheur à mes proches....mais je n'arrivais pas à me détacher de ce monde.
J'ai pris une semaine de recul et de solitude en février, et le déclic s'est fait sur un texte très ancien (de la bible) dont j'ai compris le sens allégorique et actuel: en gros, j'ai la responsabilité d'exercer ma volonté pour choisir entre 2 voies:
- la voie du bonheur, qui passe simplement par la vie en goûtant les joies de l'instant présent, en donnant et recevant du bonheur à ses proches, en affrontant les difficultés de la vie sans les fuir
- la voie du malheur, qui est de fuir la réalité en s'abrutissant dans le monde du porn et du libertinage
En revoyant toutes les belles choses vécues en famille depuis 30 ans, en voyant le bien dont je suis capable, j'ai été pris d'une grande joie, et j'ai détruit tous les comptes sur lesquels j'étais inscrit (sites de libertinage, ou de videos x)
J'ai tenu 120 jours sans fap ni porn, en couple avec ma compagne durant le confinement. J'ai redécouvert les calins, la tendresse, l'amour simple à 2....
Quelques petits craquages sur le porn fin juin m'ont alerté. J'ai regardé "pour voir si j'étais guéri" et j'ai compris le piège
Suite au dernier craquage en juillet, j'ai découvert ce site et je m'y tiens. Très important pour moi la solidarité entre abstinents.
Ma priorité c'est plus jamais de porn
Concernant le fap, je m'autorise (une fois par semaine maxi), un fap rapide, dans les périodes tendues où nous ne sommes pas disponibles ma compagne et moi pour du sexe à 2....c'est un pis aller...Mais je me dis que tant que le fap reste isolé et non compulsif ça peut aider à tenir pour le no porn
Ma rechute en juin c'est je pense parce que je voulais tout arrêter (porn et fap) en même temps
Vous savez tout! bon courage à vous