Comment satisfaire ses besoins affectifs durant le sevrage. En soit comment construire une relation sans sexe provisoirement... Casse-gueule non ?
| Auteur | Message |
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Bon, jusqu'à présent j'entretenais une relation affective avec une copine (c'était très ambigu, on ne pouvait pas aller trop loin mais ça me convenait puisque l'on esquivait le passage l'acte sexuel qui n'ayant pas fini mon sevrage aurait certainement créé des problèmes dans la relation). Elle m'assurait jusqu'à présent un certain apport en affection qui m'aidait dans mon sevrage. Seulement, tout ceci a pris fin. Il s'agit presque d'une rupture amoureuse, et pour la première fois je ne vois pas comment la chasser de mon esprit, du fait de ne pas pouvoir envisager de nouvelles relations de crainte d'arriver à devoir esquiver le moment de coucher ensemble (l'érection étant incertaine et voulant terminer de manière la plus clean possible mon sevrage PMO). Alors comment faire ? En fait ma question est plus large, elle pourrait être de savoir : Comment satisfaire ses besoins affectifs en esquivant les relations amoureuses, ne concevant pas que l'on puisse confier ou que la nouvelle partenaire puisse accepter que son conjoint a des séquelles liés à une surconsommation au porno. (Peut-être ai-je tort de penser que les femmes auront du mal à accepter ça mais je ne pense pas... Quelqu'un a un avis sur la question ?) Etes-vous, vous, en misère affective ? 
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AU risque de me répter par rapport à d'autre sujet ou réponses que j'ai pu apporter : même la masturbation en soi c'est pas mauvais, le problème c'est le porno. C'est le visionnage de la pornographie et son association à l'acte sexuel (excitation et orgasme) qui son malsain. Les rapports sexuels normaux et la masturbation sont des comportements normaux et pour certains nécessaires pour un épanouissement personnel optimal. Les challenge no-fap/no-porn, c'est bien mais faut pas tomber dans l'excès. Ils aident à se détacher du porno et des images associées, pour se reconnecter avec ses sensations. Même les 90 jours de no-fap, c'est pas une règle universelle inviolable. A partir du moment où tu es capable de te masturber sans regarder ni penser à des images érotiques/pornographiques, juste en étant à l'écoute de tes sensations et émotions, et que tu maîtrise ton envie (ie : ce n'est plus compulsif) tu as gagné. Et le no-porn, c'est à vie, ça j'en reste convaincu. Mais surtout ne te pourri pas la vie à cause de ça, ne te stresse pas. L'objectif principal c'est de régler un problème : l'addiction au porno qui impacte ta vie sexuelle et détruit ta confiance en toi tout en biasant ta vision du sexe. Alors ne fait pas de cette solution un problème qui impacte d'autres aspects de ta vie. Si une relation se présente à toi, saisi l'occasion. Si l'opportunité d'un rapport se présente, saisi le aussi. Si tu as une panne ou un problème d'érection, occupe toi de la demoiselle (ou autre hein) comme il se doit et explique lui que ce n'est pas de sa faute, sans forcément entrer dans les détails si tu n'es pas à l'aise avec ça. Ça peut venir plus tard dans la relation ce genre de révélations, trop tôt ça pourrait peut-être la freiner, ce qui est compréhensible. Bref, reste cool et prend ce qui vient. Ton seul ennemi c'est la pornographie. Pas le reste. Le no-fap/no-porn c'est pour ton bien être, si ça te pourri la vie, c'est qu'il y a un problème ^^ |
| 1 | Dernière mise à jour il y a 4 ans #2 | |
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Ouais je comprends ce que tu veux dire à propos du no-fap pas si indispensable, j'en suis convaincu aussi qu'il n'entrave pas le reboot directement. Si je cherche tant à ne pas y céder, c'est que par expérience il me pousse généralement à vouloir le refaire très vite et pour peu d'être fatigué/seul/dans l'ennui/sur internet ça peut être l'escalade en fréquence au point de me ramener vers le porn à un moment. J'imagine que en l'absence de copine il est plus prudent encore pour le moment que je n'y cède pas si ce n'est pas trop dur. Mais oui je ne diabolise la MO, j'ai bien conscience que c'est l'excès de porn qui m'a été néfaste dans la vie. Pour ce qui est des rapports sexuels, je crains deux choses : - Comme pour la masturbation que ça me prenne la tête de trop, rendant mon sevrage plus difficile (remarque il est certain que moralement ça me ferait du bien  )- Enfin, par fierté mal placée sans doute ou par culte de la performance, j'envisage avec angoisse le fait de ne pas avoir d'érections pour raison du porno (si ce n'était que passager je m'en foutrai bien plus, mais il me semble bien que c'est mon addiction m'en priverait encore assurément) M'enfin en relisant maintenant ton message, je vois bien que je me prends certainement la tête plus qu'il ne le faudrait.  Sans doute ai-je voulu appliquer trop de rigidité à mon sevrage, c'est que je veux vite en terminer  Je pense que je vais suivre tes conseils, ne pas chercher à m'abstenir d'une relation, quitte à merder au moins j'aurais essayé. (Même si j'avoue que c'était confortable de ne pas se risquer encore à affronter cette putain de panne induite par le porno )
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| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #3 | |
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Plus tu vas focus sur la possibilité de peut-être avoir une panne, et plus tu risques à tort de lui donner une réalité. Et du coup ça ne sera pas le porno le problème, mais ta crainte d'avoir une panne. Ce qui peut engendrer un cercle vicieux malgré toi. Pour en revenir à on expérience personnelle , j'ai eu affaire plusieurs fois à la flatline, et c'est plus un problème de libido qu'un problème d'érection. Et pour le problème de la performance, je te conseil de te renseigner sur les massages tantriques, et notamment le "massage du yoni". Si tu sens que tu es trop stressé ou que tu n'y arrivera pas pendant les préliminaires, rabat-toi la dessus. Grâce à ça il est largement possible de combler ta partenaire sans même te servir de ton pénis. Et crois moi, le simple fait de virer cette pression selon laquelle sans ton pénis tu ne peux rien faire au lit devrait largement contribuer à effacer ton problème de peur de la performance, et donc effacer un éventuel problème d'érection. Pense à toujours aller dans ce sens : si je cherche une solution à un problème, la solution ne dois pas être pire que le problème, elle doit apporter une réponse positive. Si tu te stresse à cause de l'arrêt du porno, la solution (no-fap/no-porn) devient néfaste., et donc n'est plus une solution  Bref, j'ai eu longtemps cette angoisse de la performance, et je me rend compte maintenant qu'elle s'en est allée qu'elle me pourrissait bien l'existence. En espérant que mon message pourra t'aider à vaincre la tienne. Pour ce qui est de l'arrêt de la masturbation, il va de soi que tant que tu n'arrive pas à maîtriser ta masturbation compulsive, tu dois maintenir une abstinence totale pour ne pas re-glisser vers la PMO. En ce qui concerne les rapports sexuels, je dirait qu'ils facilitent grandement l'arrêt de la PMO en offrant une opportunité de relâcher la pression et d'atténuer le manque induit par l'arrêt de la masturbation. C'est donc plus à voir comme un coup de pouce, que comme une éventuelle tentation ^^ (en tout cas pour moi ça a été le cas) |
| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #4 | |
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Voilà que je vais commencer à avoir peur d'avoir peur que ça survienne. ^^ Ouais, il est certain que m'assurer de combler ma partenaire d'une autre manière est un plus. Mon psy me vannait là-dessus, m'incluant dans une majorité d'hommes au leitmotiv : je bande donc je suis.  Pour ce qui est de l'obsession de la performance, je vais tâcher de m'en décharger, mon frère m'a devancé dans cette démarche en m'offrant un bouquin "Foutez-vou la paix", recommandant de sortir de l'hyper-efficacité/performance/perfection qu'à imposé notre mode de vie dans certains esprits (dont le mien). Mais oui, j'aperçois au fur et à mesure que cette pensée m'handicape bien plus qu'elle ne me pousse à réaliser de bonnes choses. Pour ce qui est de la masturbation compulsive, je crois que je m'en sors enfin, hier je l'ai fait et aucune escalade de pulsions n'a suivie celle-ci, pourtant c'était pas le cas des relâchements précédents. Une progression donc à priori (progrès à vérifier quand même sur un nombre plus important d'échantillons, on verra ça sur mes prochains relâchements) Pour ce qui est de la rigidité lors du sevrage qui pourrait être plus néfaste moralement/mentalement jusqu'au reboot en refusant les rapports sexuels, j'entends ton point de vue, je suis encore entrain de reconsidérer mon ancienne résolution, mais je pense que je vais m'accorder le rapport s'il se présente à nouveau (enfin dans deux mois quand même )
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| | Dernière mise à jour il y a 6 ans #5 |
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